Les designers graphiques sont de petites bibittes, prisonniers de leur bulle de verre d’un monde visuellement magnifique, qui captent dans des millions de petits tiroirs toute forme de visuels inspirants et attrayants.
L’inspiration vient en mangeant !
Eh oui ! Pour garder le focus et éliminer le fameux syndrome de la page blanche, ils doivent se nourrir quotidiennement de tout ce qui les entoure. Comme de petites fourmis productives, à toutes les fois qu’ils découvrent une minuscule source d’alimentation, ils se font un devoir de rapporter toute cette abondance à la maison ; cartes professionnelles, cartons, dépliants, brochures et risquent parfois l’impossible pour simplement alimenter leur cerveau et leur créativité !
La complexité de ce supposé artiste
Pour un créatif, un projet rime souvent avec anarchie. C’est comme une bombe d’idées qui arrivent trop vite et se bousculent. Mais en tant que designers professionnels, nous devons nous assurer que cet amas d’idées explosives devienne clair, fluide et structuré pour que le tout soit explicite et compréhensif pour tout type de personne ; hommes, femmes, enfants, grand-maman et notre grand entrepreneur. Et ce, tout en conservant l’idéologie, la vision, le concept et la lignée graphique de l’entreprise pour qui nous créons !
Être créatif ne se résume pas à dessiner de belles idées et se «péter» les bretelles parce que nous sommes « designers ». Mais bien un juste milieu entre la beauté, l’impact et l’équilibre.
En résumé, pour beaucoup de gens, le travail d’un graphiste reste très mystérieux; mais en tant que designer moi-même, j’ai trouvé cette citation très intéressante qui représente la complexité de ce travail qui paraît si simple :
« Un designer est la synthèse émergente d’un artiste, inventeur, mécanicien, économiste objectif et stratège évolutionnaire. »
BUCKMINSTER FULLER